Les Viviers de la libération, d’Abderrezak Bouhara
Un témoignage brûlant sur l’histoire d’Algérie
par B.R
Les Viviers de la libération est le titre d’un ouvrage d’Abderrezak Bouhara, qui vient de paraître à Casbah Editions. Ce livre de 332 pages, illustré de photos de moudjahidine mais aussi d’écoliers algériens des années 1950, dans la région de Collo, donne un aperçu sur les conditions économiques et sociales durant la période coloniale, mettant en exergue les caractéristiques de l’Algérien, avec ses traditions, sa culture, ses joies, ses peines.
L’auteur, en tant qu’acteur, témoigne en se référant à ses souvenirs et en s’appuyant sur des archives et sur son propre vécu. Dans un style plutôt romancé, l’auteur raconte un pan de l’histoire d’Algérie, en donnant des précisions sur des dates, des lieux et des personnages réels de cette période cruciale de l’Algérie.
Il évoque avec réalisme la lutte pour l’indépendance de l’Algérie et fait, ainsi, une analyse de la situation, tout en la situant dans son contexte historique et social. Il aborde avec clarté le thème brûlant lié au rapport entre le corps militaire et le corps politique, tel qu’entretenu durant la guerre de libération.
Né en 1934 à Collo, Abderrezak Bouhara fait des études au collège moderne et interrompt ses études en classe de terminale, au lycée d’Aumale, à Constantine, pour rejoindre l’Armée de libération nationale. De 1955 à 1977, il fait sa carrière dans l’armée comme officier de l’ALN puis, à l’indépendance, au sein de l’ANP, avec en prime une formation à l’Ecole militaire de Homs, en Syrie, d’où il sort major de promotion.
Il obtient une licence en sciences militaires de l’Académie de guerre du Caire et devient le premier officier de l’ANP à suivre un stage à l’Ecole d’état-major de Paris. Successivement, il est aide de camp du président Ben Bella en 1962, chef d’état-major de la 3e Région militaire à Béchar en 1964 et attaché militaire à l’ambassade de Paris en 1965 puis à celle de Moscou en 1968.
Durant cette période, il assure aussi le commandement de la brigade algérienne en mission sur le canal de Suez, en 1967, lors de la guerre israélo-arabe dite des sept jours. Il occupe par la suite le poste d’ambassadeur à Hanoi, ville alors soumise aux bombardements américains.
Après avoir été nommé wali d’Alger en 1975, il met fin à sa carrière militaire avec le grade de lieutenant-colonel, et ce, en 1977. Il est désigné au poste de ministre de la Santé en 1979 et occupe divers postes de dirigeant au sein du FLN.
Abderrezak Bouhara a dédié cet ouvrage à ses deux filles, Samira et Karima, mortes lors des inondations survenues le 10 novembre 2001 dans la capitale. Les Viviers de la libération reste un témoignage brûlant sur l’histoire d’Algérie.
B. R.
le récit du journaliste entre dans cette phase, depuis l'arrivée de boutef, de balayer les Aurès de tous les champs ! !
Le récit se déroule dans les Aurès mais il ne dit pas TOUT car ce livre fut présenté au Centre culturel de Paris, à sa sortie, c'est l'historien de paris match qui est venu en faire la présentation light ...
l'auteur questionné sur certains faits historiques ne répondit pas...