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 Batna - fossile Land sentant bon le poil facial verdatrant

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aures

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Date d'inscription : 17/10/2004

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MessageSujet: Batna - fossile Land sentant bon le poil facial verdatrant   Batna - fossile Land sentant bon le poil facial verdatrant Icon_minitimeMer 2 Mai - 14:12

Batna est une ville figée. Rien ne change. La seule activité sournoise est le flux des sacs de 1000 dinars de la corruption officialisée.
- 250 DOBARA (gargottes nids de Cholera),
- autant de pizzeria (version bouffage rapide),
- des marchés de gadgets où rien n'est produit localement,
- les seuls registres de commerce attribués sont ceux pour la maffia de l'import/import ( servant à remplir les caisses des régimes rétrogrades arabes Syrie, Egypte,...)
- La présence dans les listes de la mascarade du 17 mai se monnaye au grand jour,
- un aéroport dont la fermeture est programmé à Constantine (avec l'aval d'Alger),
- le préfet qui dissuade la création d'associations non affiliées au régime pourri,
- des fonctionnaires corrompus qui essaiment le service public,
- le repeuplement des Aurès avec les terroristes "repentis" d'ailleurs (Surprotégés par le régime et financés avec 200 000 000 de centimes des caisses de l'Etat !)
- une radio locale aux ordres du régime pourri (elle ne se fait plus appeler radio Aurès mais radio Batna ...le mot Aurès fait peur aux corrompus du régime),

- une maison de la culture servant plus au séminaire islamisant,
étalage de richesses au grand jour (celles notamment des sanguinaires des groupes armés islamistes blanchis et surprotégés par BouteZliqua),

- le mépris du citoyen par les barons du régime,
- le régionalisme érigé en règle de gestion du pays (clan de Oujda),
- l'entretien officiel du tribalisme dans les Aurès,
- falsification de l'histoire (anoblissement des pirates/colonisateurs turcs),

Le salut du pays aura lieu le jour où tous ces barons pourris qui tiennent le pays dégageront sous l'effet du Karcher populaire.
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in : http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=67070

es Batnéens disent ne pas connaître les parlementaires sortants
Les députés et le nid de cigognes

Un soleil timide submerge le modeste aéroport de Batna. Il faut attendre sur le tarmac la venue d’un grand bus pour éviter aux passagers de faire quelques pas vers l’aérogare. Dehors, peu de taxis. Pour 600 DA, les « clandestins » transportent les arrivants vers la capitale des Aurès. Si la route principale est dans un état acceptable, les routes secondaires sont dans un état déplorable.

Finalement, le discours envahissant sur l’autoroute Est-Ouest sert à éloigner les regards de la situation désastreuse des routes et des chemins de l’arrière-pays. Ici, on se rappelle que le général Liamine Zeroual, ex-président de la République, avait contribué à construire des ponts dans la région. Liamine Zeroual, discret, vit toujours dans sa villa à Batna. « On ne sait pas ce que sont devenus les sommes d’argent versées pour le développement local », nous dit un jeune Batnéen, qui dit être au chômage depuis 12 ans. En octobre 2006, le président Abdelaziz Bouteflika est allé à l’université de Batna dire ceci : « Le taux de chômage est certes élevé, mais nos jeunes refusent le travail manuel qui est dévalorisant à leurs yeux. » Discours oublié dans cette région où l’on retient toujours que le locataire du palais d’El Mouradia avait parlé en termes inélégants à propos des Chaouis lorsqu’il les a accusés de faire dans « la chitta » (brosse). Le portrait de Abdelaziz Bouteflika, en version pâle, traîne sur les murs de la mouhafadha FLN de Batna. Il date de 2005, année du référendum sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Personne n’a pensé à décoller ces portraits que le soleil a rendus sans âme. Curieusement, le slogan de ce référendum est le même que celui des législatives du 17 mai 2007 : « Min ajli El Djazaïr » (Pour l’Algérie). Se peut-il qu’un Etat soit à ce point dépourvu d’imagination pour être incapable de renouveler son stock de slogans ? Les affiches sont presque identiques : un fond d’un bleu incertain et les trois couleurs de l’emblème national. La communication politique n’est pas au bout de sa misère en Algérie. Mitoyenne avec un commissariat de police, la mouhafadha du FLN est située sur le grand boulevard de Batna, en face de la supérette Vénus et de l’hôtel l’Herbe verte. A l’intérieur de cette bâtisse de deux étages, peu de monde. Les peintres occupent les lieux. « Cela fait un siècle que la mouhafadha n’a pas vu un pinceau de peinture ! », plaisante un militant. « La propreté, c’est bien ! », dit un jeune. Un bureau désert, encombré de chaises à moitié cassées, fait office de « kasma » local. Le vieux Amer garde les lieux. « Il n’y a aucun responsable qui peut vous recevoir », lance-t-il. Mais comme au FLN, il faut insister... il revient : « Ah, Si Mahmoud Khoudri pourrait vous recevoir dans l’après-midi. Il est tête de liste pour les élections. » Après deux tentatives, l’actuel ministre de l’Industrie ne nous recevra pas. Aucune explication n’est donnée. Mahmoud Khoudri, 59 ans, se présente pour la troisième fois aux législatives. Cela suffit pour créer la colère. « Ne peut-il pas laisser la place à des compétences », chuchote-t-on. L’étonnant est que Mahmoud Khoudri, qui risque fort bien d’être député puisque Abdelaziz Belkhadem dit que le FLN va « tout rafler » au scrutin législatif, est peu connu dans sa propre ville. Des jeunes nous ont affirmé n’avoir jamais entendu parler de cet homme. Il est vrai qu’un ministère de l’Industrie ne permet pas d’être célèbre en Algérie. Passons. Mohamed El Hani, qui coordonne les préparatifs d’avant le début de la campagne électorale, ne discute pas le choix de Khoudri. « C’est la direction nationale qui a tout fait », précise-t-il. Des protestataires, vite étouffés par les mécanismes locaux de répression, avaient dénoncé « la liste de la honte » et exigé la disqualification de Mahmoud Khoudri. Des demandes sont ignorées par l’équipe de Belkhadem, mais le malaise, en dépit des apparences, persiste. Mohamed El Hani, lui, préfère énumérer les noms des autres candidats : Tahar Khaoua, Chérif Ouazzane, Abbas Chafaâ... Les spécificités de l’arrouchia (tribus) sont, d’après lui, prises en compte dans le choix. Mais l’homme ne semble pas vraiment convaincu puisque tout a été décidé à Hydra, au siège national du parti. Y a-t-il une démocratie au FLN ? Presque pour demander « pardon », le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a envoyé des cartons luxueux aux militants... Sauf que le couteau reste dans la plaie.
Les cinq axes du RND

Le RND de Batna partage le même le bâtiment que « tachghil echabab » (l’emploi de jeunes). A l’entrée de la bâtisse, sur un mur blanc, une main a écrit : « Ne jetez pas les ordures, nous sommes des humains. » Le responsable local du parti d’Ahmed Ouyahia s’appelle Belloumi. Ce n’est pas Lakhdar, le footballeur, mais Noureddine. Le parti, d’après ses dires, a partagé la liste des prétendants à l’hémicycle parlementaire en cinq axes : Arris, Merouana, Batna, Barika, Maâdher. Ben Hassir, ex-sénateur, Belkacem Berkat, Ali Toumi, Ali Gouri et Mohamed Bourras sont censés représenter ces zones avec tous les arrouch agglomérés autour. On nous parle, en désordre, des Djebaïlia, des Ouled Slam, des Ouled Chlih, des Hrakta et des Ouled Derradj. « Nous sommes le seul parti de la région à avoir adopté cette méthode. Personne ne sera exclu et nous avons fait à ce que chaque candidat soit consensuel », dit fièrement Noureddine Belloumi. Bonne méthode ? Il en est convaincu. Son argument : le choix va assurer « un équilibre » entre les différents arrouch. « Il existe 61 communes donc 61 arrach », indique, de son côté, Meddour Djemaï de l’APC de Maâfa. Selon lui, le RND a installé des « khalaya » (cellules) dans plusieurs quartiers de Batna comme Barka Fouradj, Ennasr et Bouakal. « Nous allons privilégier le travail de proximité. Les meetings ont un écho limité. Nous allons assurer des permanences... », promet Noureddine Belloumi. Il est fier d’annoncer qu’une architecte, Mme Bensalah, figure sur une liste à « une place honorable » : sixième. Cette dame, qui a des liens familiaux avec Chadli Benjedid, ancien président de la République, dirige une association de soutien à l’enfance en difficulté. Le RND, comme son aîné le FLN, semble pris par la tentation « d’investir » dans le mouvement associatif. Sans faire de bruit. « Nous sommes présents dans 153 associations », précise M. Boudersa de Timgad, lui-même membre de l’Organisation nationale des enfants de moudjahidine (ONEM), dirigée, depuis des lustres, par Khalfa Mebarek, fidèle parmi les fidèles d’Ahmed Ouyahia. Le RND Batna revendique une présence au sein des ex-organisations de masse du FLN, parti unique : UGTA, UNFA et SMA. Le parti a même son représentant au sein du club de football, CA Batna... « Nous avons contacté les arrouch de Tkout et on les a convaincus de participer aux élections », raconte Noureddine Belloumi. En 2004, la région de Tkout, au cœur des Aurès, a connu une période de troubles. Les jeunes s’étaient soulevés contre la répression et la torture imputables à la garde communale et à la gendarmerie après l’assassinat d’un des leurs. Depuis, Tkout, qui vit presque isolée comme pour payer sa « rébellion », ne bénéficie que de peu d’intérêt des autorités locales. Tkout, comme les autres régions de Batna, n’a pas encore perçu les bienfaits des 150 milliards de dollars annoncés à grands renforts publicitaires par le gouvernement pour « booster » le développement. Demain, peut-être ? A El Madher, immense plaine fertile, les oliviers se perdent, faute d’entretien, mais cela ne fait pas de débat. Passons. Des membres des arrouch de Tkout ont sollicité le PST de Chawki Salhi pour se présenter aux élections et se faire entendre. Les députés sortants de Batna n’ont presque pas laissé de traces. « On ne les connaît pas. On les a jamais vus. Je ne peux même pas citer un nom », nous dit Salim, étudiant à l’université de Batna.
L’argent de « la surveillance »

.... la suite http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=67070

Faycal Metaoui
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